Grand Blue Dreaming, le top tier du rire

Author : Nedss

Grand Blue Cover

Il y a fort longtemps, les otakus de l’internet encensaient un animé comique : Prison School. A l’époque je m’étais dit, si tout le monde en parle c’est que ça doit être bien. Bien que cette logique ne s’applique pas à tout (salut Fortnite), pour le coup ça marchait. J’avais rush comme jamais tous les épisodes de Prison School tant l’univers est réellement improbable, rendant l’histoire bien singulière. Je me suis dit, jamais je ne trouverai un animé qui me fera autant rire. J’ai cherché, encore et encore… Puis récemment, je suis tombé sur Grand Blue Dreaming. Je me suis alors souvenu qu’il ne fallait jamais dire jamais.

De quoi ça parle ?

Grand Blue bar situation

Adapté du mangas de 2014 écrit par Kenji Inoue et illustré par Kimitake Yoshioka, l’adaptation en animé a vu le jour en Juillet 2018. Composé de 12 épisodes disponible sur Prime Video, l’animé s’est terminé en fin Septembre 2018. Je ne suis donc pas spécialement en retard pour une review (ça va 6 mois c’est rien).

On nous raconte l’histoire de Iori Kitahara qui arrive à la boutique de plongée de son oncle, Grand Blue, afin d’y vivre dans une chambre pour démarrer son année universitaire. Il remarque rapidement que les membres du club de plongée passent plus leur temps à boire, faire la fête de se foutre à poil que de réellement pratiquer la plongée. Essayant de s’intégrer et poussé par ses cousines à pratiquer Iori va désormais passer le plus clair de son temps avec les membres qui composent ce club de plongée.

Et le comique dans tout ça ?

Les auteurs de Grand Blue ont voulu jouer sur une particularité que l’on retrouve tout au long de l’oeuvre : le réalisme. En effet, bien qu’il y ait la touche manga dans certaine scène, l’univers est bien ancré dans une réalité qu’est la notre et dans des situations qui peuvent nous arriver. En terme d’ambiance on se retrouve avec des personnages qui sont, pour les plus jeunes, en première année d’université. Ça implique donc une légitimité à parler d’alcool, de sexe et de soirées, étant des thématiques que l’on retrouve beaucoup au niveau de cette tranche d’âge (really ?).

Grand Blue Alcool

On suit donc une bande d’étudiants qui vont se mettre dans des situations comiques déclenchées à des moment dont on ne s’y attend pas du tout. Et c’est en parti là où repose une grosse partie du comique de cette animé : on se fait tout le temps surprendre par les situations. Elles arrivent à des moment où on ne s’y attend pas et dont l’élément déclencheur est parfois une simple banalité. C’est d’ailleurs un comique récurent chez les japonais, exagérer certaines situations banales pour les rendre drôle.

Ce qui joue beaucoup à rendre ces situations comiques ce sont les personnages. On les découvre au fil des épisodes et on apprend à s’y attacher très rapidement (en même temps on a que 12 épisodes pour ça). Après un rush de l’animé, je peux vous dire que c’est comme si on était avec eux. On retrouve des traits de caractères que l’on retrouve souvent dans nos bandes de potes, le gars pervers, le type qui passe son temps à picoler, le fêtard, les personnes timides qui se lâchent … Bien que ces personnalités soient tournées à la sauce japonaise pour coller avec leur quotidien, ce sont des traits que l’on retrouve aussi chez nous et qui nous aide à nous identifier.

Grand Blue Iori guy

Les non-dits, les relations entre les personnages, les soirées, les fêtes d’université, les voyages… Tout est prétexte à imposer une situation comique et la façon dont elles sont provoquées compose le réel effet comique de Grand Blue.

Du comique mais pas que

Je ne veux pas donner d’exemple de situations comiques, car rien que le premier épisode donne le ton de toute la saison. On se prend vite au jeu et on apprend à apprécier l’univers dans lequel évolue les personnages. Car oui, l’animé est beau. Le design des personnages est relativement bien soigné tout au long des épisodes. C’est quand les personnages vont plonger pour découvrir le monde sous-marin que l’on voit la beauté de l’animation. Je pense personnellement que l’effort qui est fait sur le design du monde marin et de l’eau, nous permet de ressentir l’émerveillement des personnages quand ils y sont confrontés. Il y a certains plans qui m’ont mis une claque visuellement. Après ce serait hypocrite de dire que l’animé est une pépite visuelle, mais il se défend très bien sur certains épisodes.

Grand Blue diving

J’ai personnellement bien aimé le générique qui pourrait presque faire croire à ce que l’animé soit sérieux, croyance qui disparaît après une minute de visionnage. L’ending est assez singulier où l’on pourrait presque croire à une séquence d’épisode, et les OST permettent de bien caler l’ambiance générale.

Verdict

Il arrive parfois que l’on trouve des scènes tirées par les cheveux ou une certaine lourdeur dans les blagues. Je n’ai pas du tout ressenti ça dans Grand Blue. J’ai tout de suite été charmé par ce qu’il m’était proposé. À savoir : un plot simple, des personnages attachants, un comique réel dans des situations du quotidien et un style graphique et sonore agréable. Prison School avait fait le pari de baser une grosse partie de son comique sur la perversité des personnages dans des situations parfois irréelles. Bien que le pari ait fonctionné, Grand Blue essaye de diversifier son registre comique en l’ancrant dans une réalité qui pourrait être la notre.
Je ne peux que vous recommander de voir cet animé qui vous décrochera quelques barres de rire, je vous le garantis. Les 12 épisodes se regardent très facilement et bien que j’avais peur qu’on ait droit à un énième animé harem / amourette, ce n’était pas du tout le cas.

Grand Blue Verdict

Donc, si ce n’est pas déjà fait (ça voudrait dire que vous avez pas tout lu et je sais pas comment le prendre), foncez voir Grand Blue Dreaming pour rire un bon coup !.

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